La problématique qui se pose est la suivante : pourquoi, lorsque c’est le FMI qui exprime la même opinion que nous, personne ne s’en offusque ? Mais quand c’est un simple citoyen nigérien qui fait la même remarque que le FMI, en se basant sur des chiffres officiels, il est pointé du doigt comme un ennemi de la nation ?

Soyons vigilants, objectifs, honnêtes, sincères et constructifs. Évitons de tuer la culture des débats contradictoires et constructifs dans notre jeune démocratie naissante. C’est le Niger qui en sortira gagnant !

Agadez, une region du Niger renommée pour ses gisements d’uranium, est devenue le centre d’une situation alarmante. La société minière française Orano, anciennement connue sous le nom d’Areva, exploite l’uranium dans la région depuis des décennies, causant des dommages significatifs à la santé des habitants locaux ainsi qu’à l’environnement.

Le Niger est confronté à une situation économique difficile, avec une dette publique croissante et des caisses du trésor vides. Les données de l’UEMOA montrent que l’encours de la dette publique du pays a augmenté de manière significative ces dernières années, passant de 2523,4 milliards de francs CFA en 2018 à 4727,2 milliards de francs CFA en juin 2022. Chaque mois, le pays doit emprunter entre 30 a 60 milliards de francs CFA à l’UMOA.

Le Niger, pays riche en ressources naturelles, est l’un des plus pauvres du monde. Malgré l’exploitation de ses mines d’or, le peuple nigérien ne bénéficie pas de la richesse produite.

En 2021, selon l’Observatory of Economic Complexity, le Niger a exporté pour plus de 44 tonnes d’or, pour une valeur de 2,705 milliards de dollars américains, soit 1 610,9 milliards de F.CFA. Cependant, les statistiques de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) montrent que seulement 461 kg d’or provenant de la Société des Mines de Liptako (SML) et 1995,42 kg d’orpaillage ont été tracés.

Chaque citoyen détient en principe une part de souveraineté, en la République. C’est une souveraineté dont le titulaire est le peuple, considéré comme la totalité concrète des citoyens détenant chacun une fraction de cette souveraineté.

ICON-Niger encourage le Président Bazoum à maintenir le cap de la transparence et de la bonne gouvernance

Accessoirement à l’intention de ses défenseurs obligés qui ignorent tout des principes généraux qui doivent régir et encadrer la passation des marchés publics au Niger.

La transparence est une exigence de la démocratie moderne et de la bonne gouvernance, deux caractéristiques étrangères à la gouvernance du Niger par ce régime depuis plus d’une décennie certes, mais pour autant, nous ne cesserons de vous inviter à vous ressaisir.