CNESS

Le CNESS du Niger aux abois !

Le Centre national d’études stratégiques et sécurité (CNESS), crée en 2016, a suscité beaucoup d’espoir pour le développement de la stratégie de sécurité, l’étude des crises, des conflits et des guerres ainsi que le renforcement des capacités stratégiques de l’Etat. Rattaché au cabinet du Président de la République, le CNESS devait aussi contribuer à l’élargissement des plateformes d’échanges d’idées en vue de soutenir l’efficacité et la responsabilité de l’Etat dans sa politique nationale de sécurité

Qu’est devenu ce centre ?

Le CNESS du Niger est devenu, de l’avis de plusieurs citoyens, y compris des spécialistes, moribond, inefficace et même inutile, alors même qu’elle est une excellente initiative portée par Monsieur Mohamed Bazoum, alors qu’il était ministre des affaires étrangères. Nous nous souvenons que le CNESS du Niger a inspiré le Mali et le Burkina Faso qui ont tous ce genre de structure qui fonctionne très bien d’ailleurs. Chez nous, ce centre languit actuellement, devenant la propriété privée (La chose) d’un officier de l’armée cité dans les affaires les plus scabreuses comme MNDGate. Monsieur le Président Mohamed Bazoum, Ne laisser pas se ternir votre image et la gouvernance du Niger en vous accommodant d’officiers  peu recommandable dans une position stratégique comme Directeur général  du CNESS !!!

Il est évident que la situation actuelle du CNESS est préoccupante. Malgré sa mission noble de mener des analyses et des études prospectives permanentes sur des enjeux stratégiques et sécuritaires de la vie nationale et internationale au Niger, ce Centre n’a pas été à la hauteur des attentes. Au lieu de fournir des études sérieuses et pertinentes, il se trouve que le centre est devenu inefficace et inutile, se livrant à des activités contraires à sa mission, comme la distribution de tee-shirts et de casquettes.

Face à cette situation, une question cruciale se pose : quel est l’avenir du CNESS du Niger ? Comment peut-il retrouver sa mission première et jouer pleinement son rôle d’outil d’aide à la décision ? Comment peut-il recouvrer ses compétences civiles et se distancer des affaires scabreuses ? En outre, qu’est-ce qui doit être fait pour que le CNESS fournisse des résultats concrets et pertinents pour aider le Niger à faire face aux défis sécuritaires auxquels il est confronté ?

En outre, il est également important de s’interroger sur l’absence de résultats du Conseil National de Sécurité et de la Stratégie (CNSS) dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité au Niger. Malgré les efforts déployés, le pays continue de faire face à des défis sécuritaires majeurs. Comment peut-on améliorer l’efficacité du CNSS et renforcer sa capacité à résoudre les problèmes de sécurité au Niger ?

En somme, il est crucial de se pencher sur les problématiques du devenir du CNESS, la perte des compétences civiles et l’absence de résultats du CNSS afin de trouver des solutions pratiques pour renforcer la sécurité et la stabilité du Niger.

Au Burkina Faso voisin, le Centre national d’études stratégiques a livré les résultats de cinq études ce 30 Mars 2023. Le CNES du Burkina a mené au cours du dernier trimestre 2022, cinq études afin de proposer aux pouvoirs politiques des solutions à même de pouvoir avoir une vision stratégique, anticipative dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. La première étude a porté sur la dynamique du militantisme des groupes armés terroristes. Par cet examen, le CNES du Burkina Faso veut mieux comprendre comment les groupes armés terroristes (GAT) recrutent, comment leur organisation est articulée. Ils ont aussi mené un examen sur la géopolitique des drones dans l’espace ouest-africain. La question est d’actualité d’autant plus qu’en raison de l’insécurité, beaucoup de pays se dotent de drones, mais aussi il y a une profusion de drones dits civils qui sont utilisés partout. La troisième étude a porté sur la présence des forces étrangères en Afrique. La dernière étude est axée sur les coopérations. Du G5 Sahel à l’UEMOA en passant par la CEDEAO, etc. Pendant ce temps le CNESS du Niger est lui dans l’agonie !