L’installation de la machine électronique à timbrer est un pas important dans la lutte contre la corruption et la spéculation des prix, qui va profiter aux usagers des services publics de la Police, dans l’établissement de plusieurs documents comme la carte d’identité nationale et d’autres pièces d’état civil.
Cette innovation, en cours dans certains pays, et portée par la Direction générale des impôts (DGI), en partenariat avec les autorités de la Police nationale, contribuera à l’éradication des pratiques corruptrices qui ont longtemps entaché l’établissement des certains documents dans les services de la Police, et couramment dénoncées par les usagers. L’opérationnalisation de la machine à timbre va aussi garantir une transparence accrue dans l’administration fiscale, comme l’a souligné la DGI. C’est aussi un instrument efficace pour doper les recettes fiscales.
La mise en œuvre du timbre fiscal électronique comporte des avantages considérables pour les citoyens nigériens. Tout d’abord, elle élimine les possibilités de corruption et de surtaxes en fournissant un moyen transparent et sécurisé d’acquérir les timbres fiscaux. Ensuite, les prix fixés par les autorités fiscales seront affichés clairement, évitant ainsi les pratiques illicites observées par le passé.
Par ailleurs, la machine électronique à timbrer met fin à la falsification des timbres. Grâce à des fonctionnalités de sécurité avancées, tels que des codes uniques et des marquages indélébiles, les risques de contrefaçon sont considérablement réduits. Cela garantit l’intégrité des timbres fiscaux et renforce la confiance dans le système.
La vente des timbres fiscaux est un aspect crucial du fonctionnement administratif au Niger. Cependant, les pratiques corruptrices qui l’accompagnent parfois ont créé de nombreux obstacles pour les citoyens au quotidien. Il n’était pas rare de constater des surtaxes considérables imposées par des vendeurs informels en intelligence probable avec des agents de l’État ou d’autres intermédiaires.
Afin de garantir l’efficacité de cette réforme et de prévenir toute tentative de sabotage, il est essentiel de mettre en place un suivi continu et des évaluations régulières. La DGI et la DGPN devraient collaborer étroitement pour surveiller la mise en œuvre de la machine électronique à timbrer et identifier tout problème potentiel. Ces évaluations à mi-parcours permettront d’apporter des ajustements nécessaires et d’assurer que le processus fonctionne sans entrave.
ONG ICON – Niger Stop Corruption